Cher·e·s électrices, électeurs,
cher·e·s candidates, candidats,
cher·e·s (futur·e·s) élu·e·s,
À l’issue du scrutin, le logement doit être la colonne vertébrale !
Aujourd’hui, le logement est sous baxter ! Un nombre croissant de personnes – et pas uniquement en ville – n’arrivent plus à payer leur loyer, noyés par un marché qui les étouffe ; tandis que d’autres sont très mal-logés, ou plus dramatiquement non-logés.
Le logement joue pourtant un rôle majeur au-delà de son toit : il est un espace de sécurité, de stabilité et d’apaisement pour l’ensemble des habitant·e·s. Le logement conditionne notre santé physique, mentale et sociale, sans compter qu’il est un élément clé dans la crise climatique.
On sait qu’un Belge francophone sur quatre dit être souvent déprimé à cause de son logement (Thermomètre Solidaris 2023) ; que 12,7% des ménages n’ont pas la capacité d’avoir un logement suffisamment frais en été (Baromètre de la précarité énergétique 2024) ; qu’en Wallonie, 16,9% des personnes ont des problèmes d’humidité dans leur logement (Iweps, 2023) ; que les personnes sans-abris meurent en moyenne 33 ans plus tôt que la population générale (Collectif Les morts de la rue) ; que le logement est le premier traitement médical (Pierre Ryckmans, médecin ABSL Infirmiers de rue), etc. Les chiffres et les constats s’alignent. Les études, observations, témoignages, convergent pour inciter à agir urgemment et prioritairement sur cet élément central.
Le logement doit être investi. Le logement doit être la colonne vertébrale des futures politiques gouvernementales. Il doit être un axe transversal, car avec lui, on agit largement sur la santé, sur le climat, sur les inégalités, sur le pouvoir d’achat des personnes et le budget de l’Etat. Rappelons-nous : d’après une étude de l’Union européenne, 3€ investis dans le logement, c’est 2€ de soins de santé économisés dans l’année ; et selon le bureau européen de l’OMS, le logement est l’investissement le plus efficace pour réduire les inégalités de santé.
Miroir Vagabond
Elise Jacquemin,
directrice
Réseau wallon de lutte contre la pauvreté
Christine Mahy,
secrétaire générale